La ligue des jeunes pour la paix et le développement LIJAPED dénonce les tracasseries dont sont victimes les femmes qui vendent en dehors de marchés dans la ville de Bukavu. Ces tracasseries sont causées par la police de la mairie avec son véhicule communément appelé Ebola.
Selon le coordonnateur de cette structure Elvis Mupenda, ces policiers souvent ivres font souffrir ces femmes et enfants qui proviennent des territoires en leur ravissant des marchandises comme légumes, oignons et d’autres petits produits qui peuvent subvenir à leurs besoins familiaux.
Cependant, Elvis Mupenda croit que si c’est un problème de marché pirate, la mairie de Bukavu a dans ses prérogatives de trouver un espace pour ces personnes qui n’ont que le petit commerce comme leur principale activité. D’où son appel à la construction de marchés dans la ville de Bukavu.
« Nous déplorons le comportement de ces policiers qui conduisent Ebola. Nous savons tous ce que signifie ce mot. C’est une maladie ravageuse mais dans la ville de Bukavu on observe ces policiers qui se comportent comme des Gangs. Ces femmes vendeuses sont traitées de toute manière par ces policiers qui leur ravissent leurs marchandises qui parfois ne peuvent même pas couter 5000fc », se plaint cet acteur de la société civile.
Ce qu’il regrette en plus, c’est le fait qu’en ravissant ces produits, cette police ne songe même pas à les remettre à qui de droit mais se contente de les apporter à une destination inconnue pour ensuite de les partager entre eux.
Rodrigue Zagabe
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