Lors de la descente des journalistes de radio star Bukavu le mardi 6 juin 2023, les enfants ont témoigné combien ils vivent dans de mauvaises conditions. En plus du traumatisme, ils sont exposés à plusieurs maladies.
Le fait le plus préoccupant est celui de leur hygiène. Ils se lavent à peine et dorment mal, selon le constat fait sur le lieu.
Certains passent la nuit à la belle étoile, d’autres dorment à la coordination des écoles catholiques où leurs familles ont créé des camps. Ces enfants disent n’avoir pas accès aux toilettes. Des latrines des écoles catholiques seraient non seulement mal propres, mais aussi insuffisantes, pour satisfaire aux besoins de tous. Encore que certaines familles se servent des douches comme dortoirs.
” Depuis l’incendie, nous vivons dans de conditions inhumaines, pas de toilettes, pas de nourriture, pas de quoi nous couvrir la nuit, nous dormons par terre dans le froid, sous la poussière, etc. D’ailleurs, nous sommes grippés presque tous, personne ne peut résister face à la maladie puisque nous sommes vulnérables. Nous sommes exposés à plusieurs maladies, dont le choléra dans ce bâtiment. Les moustiques nous piquent tous les jours. On ne sait pas trouver à manger “.
Sans doute, la situation alimentaire, voire humanitaire, reste un problème pour ces sinistrés du camp Zaire. C’est pourquoi, ils demandent aux autorités compétentes et à toute personne de bonne volonté de bien vouloir leur venir en aide avec des vivres et non vivres. ” Cela contribuerait a leur bien-être social “, explique une victime.
Les enfants qui étudient sont aujourd’hui en difficulté d’aller à l’école. Toutes leurs fournitures scolaires, y compris des habits avaient pris feu.
Rappelons que pendant cette saison sèche, la ville de Bukavu enregistre plusieurs cas d’incendie. La population est invitée à être vigilante.
Sarah Ndebo
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