La situation n’est toujours pas décrispée dans la ville de Goma, au Nord-kivu, après la journée tragique du 30 Août dernier. Cette date rappelle le massacre de 56 manifestants Wazalendo par les forces de défense et de sécurité de la RDC.
Des mouvements citoyens appellent à une journée ville morte le mercredi 13 septembre 2023.
Selon eux, cette manifestation a pour but de protester contre le carnage effectué par des soldats de la Garde Républicaine le 30 août dernier et pleurer les victimes.
Comme on s’en souvient, les militaires ont tué ces civils non armés dans la répression d’une manifestation, et qui n’était qu’au début, contre la présence de la MONUSCO et celle de la force de l’EAC sur le sol congolais.
Cependant, le maire intérimaire de la ville de Goma, le commissaire supérieur principal Faustin Kapend, interdit cette journée ville morte projetée pour ce mercredi.
Il met “sévèrement en garde” les organisateurs, affirmant “qu’une telle manifestation est une œuvre de l’ennemi qui vise à brouiller les enquêtes et créer le chaos dans la ville”.
“Cette manifestation n’est pas autorisée. Ainsi, toute la population est invitée à vaquer librement à ses activités. Une mise en garde sévère est lancée à l’endroit de quiconque s’autoriserait à barricader la route par des pierres tel qu’il s’observe d’habitude”, affirme le maire de la ville.
Il sied donc de rappeler que six soldats, dont deux officiers de la Garde Républicaine ont été arrêtés. Ils comparaissent à la cour militaire du Nord-Kivu, garnison de Goma, dans cette affaire de tueries des civils du 30 Août dernier.
Pascal Ngaboyeka
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