Journée mondiale de la jeune fille : La danseuse, Prisca Kanga, invite les jeunes filles à se méfier des préjugés pour maximiser leurs talents
Nombreuses jeunes filles sont bourrées de talents dans plusieurs domaines, dont celui de la danse, mais peinent à l’exprimer à la face du monde. En cause : Les préjugés et coutumes rétrogrades.
A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la jeune fille, la talentueuse danseuse de Bukavu, Prisca Kanga, essaie d’interpeller la communauté à encourager les jeunes filles disposant du talent dans ce domaine à le développer. Cela est un métier comme tant d’autres, dit-elle.
Prisca Kanga explique que la danse est bénéfique aussi bien pour la santé physique et mentale de l’être humain. Tout le monde y trouve son compte, que l’on soit acteur ou spectateur.
La danse est aussi utilisée comme moyen d’expression et de communication transmettant des messages, mais certaines personnes dansent aussi pour se divertir, poursuit-elle.
Aujourd’hui, Prisca Kanga a déjà réalisé sept ans de carrière professionnelle. Elle a su surmonter les préjugés de la société en restant droite dans ses bottes. Elle avoue qu’elle sait faire la part des choses entre l’éducation scolaire, la vie courante en famille et dans la communauté, et la carrière de danseuse.
Toujours selon la même source, d’autres difficultés soulevées ne favorisent pas le développement de ce métier en province et au pays. C’est, par exemple, la carence des chorégraphes, des salles de spectacle, le manque de financement et le découragement par les membres de la communauté.
Malgré tout cela, elle n’a pas reculé. Prisca affirme que la danse est pour elle une passion. Elle encourage les parents à accompagner leurs enfants à réaliser leurs rêves en danse, en musique ou en n’importe quel autre domaine.
Par la rédaction.
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